Par Jean-Baptiste Llati
L’idée fait malheureusement son chemin: le droit du travail est le boulet de la croissance.
Les salariés les plus modestes culpabilisent de ne travailler que 35 heures, et finissent par croire que, s’ils ne vivent pas dignement, c’est parce qu’ils ne travaillent pas plus pour gagner plus.
Les femmes et les hommes de ce pays seraient donc, à leur insu, étouffés par les droits censés les protéger…
Il en serait de même des lois qui régissent le licenciement: une entrave au plein emploi.
Les salariés, convertis aux mérites de la flexibilité, et submergés d’opportunités de réorientation professionnelle, aspireraient à pouvoir plus facilement quitter leur emploi, et s’affranchir de carcans protecteurs.
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