Nous nous réjouissons de la décision du conseil d’Etat qui vient de restituer aux Perpignanais le choix de leur destin. Une page de l’histoire de notre ville se tourne.
Le temps venu, nous présenterons notre programme pour Perpignan dans un climat que nous souhaitons serein, respectueux des personnes, des idées, et surtout de la vérité. Perpignan le mérite.
Aujourd’hui, il est fort probable que de nouvelles élections soient organisées à Perpignan. Nous le savons tous, une page de l’histoire de la Ville se tournera. L’enjeu de cette nouvelle élection de 2009 est simple: voulons-nous rompre avec des systèmes anciens qui, au fil du temps, se sont éloignés des valeurs de l’éthique et de la probité en politique ? Voulons-nous aller de l’avant et retrouver la fierté d’être Perpignanais ? Voulons-nous faire entrer Perpignan dans la modernité ?
L’année
qui vient de s’écouler nous a permis de mesurer les impatiences, les indignations
et les inquiétudes des Perpignanais. Notre travail d’opposition a consisté à
bousculer des habitudes bien établies d’un pouvoir personnel, souvent au mépris
de l’intérêt général et du contexte d’incertitude dans lequel a débuté le
mandat municipal. Le Théâtre de l’Archipel en est la coûteuse illustration.
L’année
qui vient de s’écouler nous a également permis d’apprécier nos partenaires
politiques du second tour. Avec Clotilde Ripoull (MODEM), nous avons constitué
un groupe d’opposition UNION POUR PERPIGNAN auquel se sont associées les élues des VERTS, Katia Mingo et
Agnès Langevine. Nous avons créé une dynamique collective à laquelle chacune
des forces a pu contribuer, dans le projet commun et déterminé de restaurer l’image
d’un département et d’une classe politique locale ternie par les affaires, les
mises en examen et les pratiques clientélistes.
Le temps venu, nous présenterons notre programme pour Perpignan dans un
climat que nous souhaitons serein, respectueux des personnes, des idées, et
surtout de la vérité. Perpignan le mérite.
Jean Codognès - Conseil d'Etat 8 avril 09
Un budget qui protège les perpignanais contre la crise ! C'est ce que veut nous faire croire le maire actuel. Il nous parle de cohésion sociale, de service public ...
Vernet Salanque
Oser le
tramway, c’est faire le pari d’une ville qui respire mieux, qui s’embellit et
qui innove…
Penser la ville, c’est réfléchir à la mobilité de ses habitants, c’est revisiter l’espace public, c’est dynamiser l’activité économique. Le tram peut devenir cette épine dorsale autour de laquelle vont s’animer, s’ouvrir les quartiers.
Parce que Perpignan et son agglomération a pris suffisamment de retard dans la mise en œuvre d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU) répondant aux vrais enjeux du 21ème siècle et aux objectifs du Grenelle de l’environnement, la construction d’une première ligne de tramway est un défi à relever aujourd’hui, sans attendre je ne sais quel seuil de fréquentation. En matière de transport collectif, c’est l’offre qui structure la demande.
Sur le plan économique, les effets de la
construction d’un tramway sont au rendez-vous. Tous les bilans effectués au
sein des agglomérations qui ont fait le choix du tramway montrent que l'activité
commerciale du centre-ville connaît une forte augmentation de la fréquentation
(jusqu'à 30% dans des villes comme Montpellier et Strasbourg). A Orléans, 160
entreprises ont été mobilisées, 400 emplois créés chaque année pour les travaux
publics liés au tramway et 85 emplois permanents créés pour l’exploitation.
A l’horizon 2020, nous avons
l'opportunité de doter Perpignan d’un équipement moderne, utile, créateur d’emplois
et de richesses.
C’est le projet que je souhaite
porter, avec les Perpignanais et voisins de l’agglomération. Nous ne devons
plus accepter de regarder les tram passer, cloués au quai.
Le tram, c'est aussi:
- un projet social
- un lien entre les quartiers
- une dynamique de renouvellement urbain
- un mode de transport solidaire.
Le 8 avril à 14HOO, le conseil d'Etat examinera l'appel déposé par le maire actuel de Perpignan à l'encontre de la décision du tribunal administratif de Montpellier annulant son élection pour cause de fraude électorale.
Vous êtes nombreux à nous avoir fait part de vos inquiétudes à l’égard de la multiplication anarchique des
antennes-relais de téléphonie mobile sur les toits de la ville, en particulier
dans les quartiers du Haut-Vernet, Sabardeill et Saint-Assiscle.
Il est vrai que les risques que comporte, pour la santé publique, l'exposition aux champs électromagnétiques de poteaux émetteurs de fréquences radio et de téléphones mobiles ne sont pas à écarter.
En témoigne le jugement rendu par le TGI d’Angers le 5 Mars 2009 :
« En l'état des incertitudes sur les caractéristiques techniques de l'installation projetée au regard des risques avérés pour la santé publique au cas de dépassement des normes actuellement en vigueur, normes dont il a été démontré qu'elles sont particulièrement laxistes et dénoncées comme telles, en l'état des incertitudes sur les garanties apportées à la protection du bâtiment sensible que constitue l'école municipale, en l'état enfin de l'absence de justification de l'impossibilité d'implantation sur un site alternatif, le principe de précaution nous commande d'ordonner l'interdiction de mise en oeuvre du projet d'implantation des antennes-relais sur le clocher de l'église de Notre Dame d'Allençon, interdiction constituant une mesure effective et proportionnée visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable. Ce fondement recoupe en l'espèce celui invoqué également au titre de l'article 809 alinéa 1 du code de procédure civile et il entre dans notre compétence de prendre toute mesure pour prévenir un dommage imminent, définition qui intègre à l'évidence le risque sanitaire pour les populations riveraines de l'installation projetée. »
Aussi, en vertu du principe de précaution, il convient qu’un plan rigoureux soit mis en oeuvre, de façon contraignante, par voie d’arrêtés municipaux. Il s’agit en particulier de réduire le niveau maximum d'exposition à 0,6 volts/mètre et de s’assurer que les points d’implantation ne se situent pas à moins de 300 m d’habitations, d’écoles, de maisons de retraite ou encore de centres médicaux. Cette distance de sécurité est en effet celle généralement admise par de nombreux spécialistes de santé publique pour ce type d'ondes.
Nous demandons également à
l’équipe municipale de procéder à des mesures de
champs électromagnétiques réalisées par des experts indépendants pour donner une information précise aux
riverains sur le champ d'émission de ces équipements.
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