Ma décision est prise. Je ne suis pas candidat à ma propre succession aux prochaines élections cantonales. Après deux mandats - le premier, celui de la victoire de la gauche et de l’espoir ; le second, celui de la désillusion et de la rupture d’avec la majorité départementale – j’ai fait le choix de me consacrer à mon mandat national au sein d’Europe Ecologie Les Verts, à mon travail d’opposition à la Ville de Perpignan et bien sûr, à mon métier d’avocat.
De grandes échéances nous attendent en 2012, puis en 2014. Je serai aux côtés des militants écologistes pour qu’elles soient un succès.
Comme vous le savez, je me suis engagé lorsque j’étais député au côté d’Arnaud Montebourg dans la lutte contre le cumul des mandats et leur limitation dans le temps. Seul le non cumul des mandats, porté dans les faits par les élus écologistes, permettra de sortir de la grave crise démocratique que nous traversons et des dérives locales clientélistes.
J’entends déjà les persiflages de mes « socialistes » locaux (et gourmandsdouillade). Je les connais bien. C’est la raison pour laquelle je leur dédie cette phrase de Pierre MENDES France, prononcée à Evreux en 1955.
« Tout citoyen, s’il veut être digne de ce nom, doit exercer son influence sur les hommes qui le représentent, non pas tant pour les petites affaires qui le concernent personnellement, mais pour les grandes affaires, celles qui intéressent le pays tout entier, et qui finalement, commandent le bonheur ou la ruine de tous. »
Parce que chacun d'entre nous doit s'engager pour peser sur les futures négociations sur le climat de Copenhague, je soumets à la prochaine session du Conseil Municipal de Perpignan la motion suivante:
Jean Codognès, conseiller municipal de Perpignan, demande aux élus du Conseil Municipal de Perpignan de signer l'APPEL POUR L'ULTIMATUM CLIMATIQUE (Copenhague 2009) et de le promouvoir auprès des Perpignanais.
Copenhague est un rendez-vous avec l'Histoire de notre planète.
Malgré les efforts accomplis depuis l'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto en 2005, les modifications du climat s'accélèrent, et les prévisions des scientifiques sont alarmantes. La communauté scientifique internationale a fixé un impératif : stabiliser le climat à un niveau de réchauffement inférieur à 2° sous peine de conséquences environnementales et humanitaires majeures pour l’ensemble de la planète.
Un accord ambitieux et fort doit être signé à Copenhague puis ratifié par tous les États pour contenir l’augmentation des températures en deçà de 2°C et éviter l’emballement climatique.
A l'instar de nombreux citoyens et associations, l’engagement des collectivités est plus que jamais nécessaire.
Face à cet enjeu planétaire, le conseil municipal de Perpignan s’engage à être officiellement signataire et promoteur de l’appel auprès des habitants à travers tous les supports de communication (site internet, journaux, manifestations ...).
L'appel "l’Ultimatum climatique" (http://www.copenhague-2009.com) a été lancé par des associations parmi les plus représentatives (WWF, Greenpeace, Action contre la faim, Care, Fédération Internationale des Droits de l’Homme, la Fondation Hulot, les Amis de la Terre, Oxfam, le Secours catholique, Médecins du Monde, le Réseau Action Climat) en vue de peser sur l’engagement de la France dans les négociations de Copenhague.
JazzAmix
Vous êtes + de 5000 Perpignanais à avoir soutenu notre combat pour une nouvelle façon de faire de la politique. C'est une force considérable qui explique que nous maintenions notre candidature. Beaucoup d'entre vous saluent d'ailleurs le respect de la parole donnée.
Aujourd’hui, il est fort probable que de nouvelles élections soient organisées à Perpignan. Nous le savons tous, une page de l’histoire de la Ville se tournera. L’enjeu de cette nouvelle élection de 2009 est simple: voulons-nous rompre avec des systèmes anciens qui, au fil du temps, se sont éloignés des valeurs de l’éthique et de la probité en politique ? Voulons-nous aller de l’avant et retrouver la fierté d’être Perpignanais ? Voulons-nous faire entrer Perpignan dans la modernité ?
L’année
qui vient de s’écouler nous a permis de mesurer les impatiences, les indignations
et les inquiétudes des Perpignanais. Notre travail d’opposition a consisté à
bousculer des habitudes bien établies d’un pouvoir personnel, souvent au mépris
de l’intérêt général et du contexte d’incertitude dans lequel a débuté le
mandat municipal. Le Théâtre de l’Archipel en est la coûteuse illustration.
L’année
qui vient de s’écouler nous a également permis d’apprécier nos partenaires
politiques du second tour. Avec Clotilde Ripoull (MODEM), nous avons constitué
un groupe d’opposition UNION POUR PERPIGNAN auquel se sont associées les élues des VERTS, Katia Mingo et
Agnès Langevine. Nous avons créé une dynamique collective à laquelle chacune
des forces a pu contribuer, dans le projet commun et déterminé de restaurer l’image
d’un département et d’une classe politique locale ternie par les affaires, les
mises en examen et les pratiques clientélistes.
Le temps venu, nous présenterons notre programme pour Perpignan dans un
climat que nous souhaitons serein, respectueux des personnes, des idées, et
surtout de la vérité. Perpignan le mérite.
Communiqué de presse duPlanning Familial:
En diminuant de 42 % pour 2009 [1] le montant affecté au conseil conjugal et familial, activité « historique » du Planning Familial, l’Etat programme à très court terme la suppression totale des acteurs intervenant sur le droit à la sexualité.
« Par cette décision, l’Etat affiche sa volonté ne plus avoir d’exigence quant à l’accueil, l’information et l’orientation pour la contraception, la fécondité, la sexualité. Il ne souhaite plus contribuer à la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il se désintéresse de l’accueil et du conseil aux personnes lors des accueils collectifs ou en entretiens individuels alors que cette mission a clairement été organisée et confiée par la Loi Neuwirth aux associations » explique Françoise Laurant, Présidente Nationale du Planning Familial.
La conséquence immédiate pour Le Planning Familial, si cette politique se confirme, est la disparition annoncée d’un tiers des associations départementales, intervenant au plus prés des publics concernés.
« Qu’en sera-t-il pour 2010, 2011 s’interroge Françoise Laurant, nous craignons le pire. D’autres de nos associations seront contraintes de fermer définitivement leurs portes. Est-ce ainsi que l’Etat conçoit la mission d’utilité publique qu’il nous a confié ? » « A ce jour, poursuit-elle, nous n’avons aucune certitude que nos nouvelles associations dont c’est le cœur de métier pourront bénéficier de ces moyens »
Pourtant l’information, l’accueil, l’écoute, l’éducation à la sexualité restent des missions d’utilité publique dans une société où les relations filles-garçons se tendent, où les campagnes nationales de prévention et d’information nationales ont besoin des relais locaux pour être efficaces ! L’accueil réservé au film de Claire Simon « Les Bureaux de Dieu » en a démontré la pertinence, la nécessité et l’actualité. La réalisatrice a d’ailleurs tenu à être à nos cotés lors de la conférence de presse de ce jour.
L’auteur de la loi de 1967, Lucien Neuwirth, excusé, nous a assuré de son soutien. L’ancienne Ministre Yvette Roudy, de nombreux élus du Sénat, de l’Assemblée Nationale et de collectivités locales, des associations, par leur présence, ont confirmés leur engagement à nos cotés.
Le Planning Familial, c’est 70 associations départementales implantées en France et les DOM, c’est 450.000 personnes rencontrées chaque année, c’est prés de 1.000 bénévoles et 420 salariéEs qui se mobilisent aujourd’hui pour expliquer au public pourquoi la poursuite de leurs missions d’accueil et d’informations est essentielle pour toutes et tous.
A Perpignan, en 2007, les animatrices du Planning ont accueilli 537 personnes dans le cadre de leur permanence individuelle et dispensé auprès de 3500 jeunes plus de 500 heures d'information collective dans les établissements scolaires.
Amputer ainsi les ressources de nos associations (8 euros pour une heure de conseil conjugal et familial réalisée) est une petite et fausse économie pour le budget de l’Etat mais une grande mise en danger de l’information sur les droits sexuels et reproductifs. Une telle mission ne peut et ne doit pas être libéralisée !
Le Planning Familial lance dés le 29 janvier 2009 une pétition en ligne pour défendre le droit à l’information, à l’éducation à la sexualité pour tous à l’adresse suivante : www.planning-familial.org
[1] 2,5 millions d’euros en 2008, 1,5 million en 2009
2009, l'année du changement
Les élus du groupe UNION POUR PERPIGNAN, Clotilde Ripoull MODEM, Katia Mingo LES VERTS, Faustin Fagéda MODEM, Agnès Langevine LES VERTS, Jordi Vera CDC et moi-même avons présenté nos vœux de changement aux habitants de Perpignan.
Je remercie chaleureusement les 400 personnes qui, dans cette période de l'année peu mobilisatrice sur le plan politique, ont tenu à témoigner leur soutien. Nous en sommes convaincus, nous représentons l'alternative crédible pour succéder à Jean-Paul Alduy. Une dynamique de travail est née, dans un climat de confiance réciproque. Dans la proximité avec les perpignanais, à l'écoute de leurs attentes nous proposerons un projet juste et cohérent pour la ville.
Lire le compte-rendu des interventions dans l'Indépendant du 17.01.09
Cette rencontre conviviale a permis de présenter les conseillers de quartier qui serviront de relais entre les Perpignanais et les élus d'opposition. Coordonnés par Michel Cavalier et Carlos Grezes, les conseillers de quartier ont pour vocation de recueillir les préoccupations, les suggestions, les avis des habitants sur tel ou tel projet, pour faire du groupe Union pour Perpignan votre porte-parole au sein du conseil municipal.
Téléchargement Conseillersdequartiersperpignan
Clotilde Ripoull, Jean Codognès et Faustin Fagéda au Forum des associations
La rencontre des acteurs associatifs est toujours un moment riche en relations et en enseignements. Volontarisme, opiniâtreté, dévouement, convivialité, créativité ... mais aussi galère, manque d'écoute, pénurie de moyens sont les mots clé pour décrire l'engagement associatif.
A Perpignan tout particulièrement, le manque de soutien logistique et financier est criant. Là où une commune de la même strate (100 000 habitants) consacre 152 € par habitant pour le financement de la vie associative, l'équipe en place ne verse que 90 € par habitant (chiffres 2007 - MINEFI), témoignant ainsi du peu de "crédit" accordé au monde associatif.
Pourtant, la vie associative est un lieu primordial d'exercice de la démocratie locale. J'ai proposé, lors de la dernière campagne municipale, la création de la "Maison de la vie associative", véritable projet fédérateur pour soutenir et renforcer le rôle des associations dans la cohésion sociale.
Nous, élus de l'opposition, allons procéder à une évaluation de la politique associative menée par la Ville (en particulier les missions de service public qui leur sont déléguées) pour en dresser un bilan sincère et dégager des pistes d'amélioration rapide de la qualité des services, au combien nombreux, rendus à la population.
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