Jean Codognes

Pour quelle gestion publique de l'eau ?

L'association soixantesixmille, ma vie ma ville, en partenariat avec les VERTS de Catalogne Nord ont organisé vendredi 10 octobre une conférence débat sur la gestion publique de l'eau.

Thierry RUF, directeur de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, a sérié les enjeux de la répartion des eaux entre acteurs publics, privés et communautaires dans les sociétés rurales. Le modèle d'organisation locale relancé par les acteurs du développement (la responsabilité sociale par gestion "participative") éveillent aujourd'hui l'intérêt du politique, Etat, administrations et pouvoirs locaux, soucieux de privilégier la paix sociale et d'éviter à tout prix l'explosion de conflits. Reste à savoir si, et comment, les principaux intéressés, en particulier les usagers, peuvent faire valoir leurs droits sur la ressource et peser dans la négociation pour adapter les modèles qui leur sont soumis.

Enric Pardo, Regidor de Medi Ambient i Sostenibilitat Ajuntament de Girona, a relaté l'expérience menée en catalogne sud de rationnalisation de l'usage de l'eau. La consommation a été réduite de moitié grâce aux programmes de sensibilisation, et donc le déficit annuel en eau potable. Pour lui, le transfert de l'eau du Rhône répond à une logique libérale d'augmentation de l'offre (et donc des profits) et non aux besoins de la population.

Jean-Louis Roumégas, porte parole national des VERTS, a défendu l'idée d'une gestion durable de l'eau. Le conseiller municipal de Montpellier a abordé la question de la raréfaction de la ressource, sa mobilisation, sa gestion, sa distribution et sa réutilisation. Face aux choix technologiques et aux orientations économiques souvent dictés par la rentabilité économique des investissements, les conséquences sociales sont catastrophiques sur les populations pauvres.

Jean-Baptiste Vila, enseignant chercheur à l'université de Droit de Toulouse, a procédé à l'analyse des modalités de gestion publique de l'eau, en particulier le contrat liant Perpignan Méditerranée à Véolia.
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Union pour Perpignan: une équipe à votre écoute

Faustin Fageda - Agnès Langevine - Clotilde Ripoull - Jean Codognès - Katia Mingo - Jordi Vera

Le 7 octobre dernier, le tribunal administratif de Montpellier a annulé les opérations de vote qui se sont déroulées les 9 et 16 mars à Perpignan.
Il est très probable que de nouvelles élections seront organisées dans les prochains mois. Les Perpignanais seront bien sûr libres de leur choix. Ils veulent un programme clair, une équipe intègre et dynamique qui oeuvrera dans l’intérêt général.

Vous qui souhaitez participer à l’amélioration de votre cadre de vie, à l’élaboration des futurs projets d’aménagement, à l’animation de votre quartier et faire progresser la démocratie, contactez les conseillers de quartiers du groupe UNION POUR PERPIGNAN. Par le dialogue, par la confrontation d’idées, nous préparerons ensemble l’avenir de Perpignan.

Annulation de l'élection municipale à Perpignan

La date du 7 octobre restera gravée dans les mémoires: le tribunal administratif de Montpellier a prononcé l'annulation des élections municipales de Perpignan. La fraude électorale est établie.
"Victime d'un complot médiatique", Alduy déclare faire appel pour le rétablissement de la morale (sic!).

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Conférence débat

Fraude à la chaussette reconnue par le commissaire du gouvernement

Pierre De Monte, commissaire du gouvernement auprès du tribunal administratif de Montpellier a estimé que la fraude de Georges Garcia, frère de Manuel Garcia adjoint au maire de Perpignan, avait manifestement altéré la sincérité du scrutin. En d'autres termes, que ce dernier a permis à Jean-Paul Alduy d'obtenir des suffrages que les électeurs ne lui avaient pas accordés.

La vie culturelle de Jean-Paul A.

«Perpignan avance vers l'avenir» déclarait Jean-Paul A. évoquant les projets culturels municipaux.
On pourrait se réjouir d’une telle perspective … si l’on ne pouvait contempler les ruines résultant de la politique culturelle qu’il a menée dans cette ville depuis 15 ans.

Il n’y a pas eu à Perpignan de politique culturelle. Actuellement, il s’agit tout juste d’une juxtaposition d’équipements en plus ou moins bon état et de manifestations: une copie de recettes stéréotypées qui ne font pas la preuve de leur succès.

Ecouter battre le coeur de la ville

Les élus d'opposition du groupe Union pour Perpignan (Jean Codognès, Clotilde Ripoull, Katia Mingo, Faustin Fageda, Agnès Langevine et Jordi Vera) organisent un réseau de conseillers de quartier, citoyens relais de proximité, chargés de recueillir les attentes de leurs riverains.

Ce dispositif de proximité donnera la possibilité aux habitants, commerçants et associations de s'exprimer et de soumettre des projets aux élus d'opposition qui, au-delà du cadre restrictif des conseils municipaux, veulent préparer activement l'avenir des Perpignanais, avec eux.

Lire l'article de l'Indépendant du 13 septembre.

Compte rendu des débats du conseil municipal du 10 juillet 08

Lire le procès verbal

1ère partie (dossiers 1 à 13)
Téléchargement PV1conseilmunicipal10juil08.PDF
2ème partie (dossiers 14 à 75)
Téléchargement PV2conseilmunicipal10juil08.PDF

Alduy que pour l'image

Février 1967, Paul Alduy, député-maire de Perpignan, inaugure au quartier du «Moulin à vent» le Collège Saint-Exupéry. «Il fallait une belle figure de proue pour la jeunesse, nous avons choisi Saint- Exupéry» déclarait Paul lors de l’inauguration du collège.

Jean-Pôle Mumuséal

Patrimoine (1)

Musée Ruscino - Château Roussillon

Campagne oblige, Alduy a déclaré que son nouveau mandat serait le mandat des musées. Il y a en effet urgence car rien n’a effectivement été fait lors des mandats précédents pour les musées et le patrimoine mobilier de la ville de Perpignan.