Toute ressemblance avec le PPP des Archipelés serait purement fortuite ...
Toute ressemblance avec le PPP des Archipelés serait purement fortuite ...
Lire le communiqué de presse du conseil constitutionnel - Loi relative aux contrats de partenariat
Vendredi 20 juin, à 18h, le Musée Rigaud inaugurait «Perpignan la baroque», exposition organisée dans le cadre de «Perpignan, capitale de la culture catalane 2008», visant à présenter et valoriser auprès du public les collections de ce musée.
A travers une vingtaine de tableaux et de dessins des XVIIe et XVIIIe siècles, dans une scénographie sobre et claire, les organisateurs ont construit leur propos autour de trois idées: la difficulté – voire l'impossibilité – de définir le terme «baroque»; la qualité de l'activité picturale à Perpignan à cette époque; le rôle pionnier que jouèrent les collectionneurs perpignanais au XIXe siècle.
Incontestablement, l'exercice est réussi. Mais il ne doit pas occulter un fait préoccupant qui frappa la majorité des visiteurs avec lesquels je me trouvais: l'état lamentable dans lequel se trouvent la plupart des oeuvres exposées.
De ce point de vue, le discours qui M. Halimi a l'issue de l'inauguration est inquiétant. Faire croire aux perpignanais qu'en exposant ces oeuvres, on les donne à connaître à d'autres musées qui en demanderont le prêt et en feront la restauration, c'est prendre les gens pour des idiots.
Rappelons que gérer (conserver et/ou restaurer) et valoriser les collections auprès du public, c'est justement le rôle d'un musée. On l'aura compris, c'est la même rhétorique que pour le théâtre qui nous fut servie. On noie la population sous un discours creux – le «pôle muséal» et son hallucinant «musée de l'interprétation (sic) de l'histoire», des grands projets toujours «à venir» - pour mieux masquer le vide désolant de la politique muséale conduite depuis maintenant des années. Il n'est, pour s'en convaincre, que de comparer le musée de Perpignan à celui de Lleida - inauguré l'année dernière lorsque Lleida était capitale de la culture catalane - pour mesurer le fossé qui, hélas, une nouvelle fois, sépare les ambitions culturelles perpignanaises de celles de nos voisins.
Par Jean-Baptiste Llati
L’idée fait malheureusement son chemin: le droit du travail est le boulet de la croissance.
Les salariés les plus modestes culpabilisent de ne travailler que 35 heures, et finissent par croire que, s’ils ne vivent pas dignement, c’est parce qu’ils ne travaillent pas plus pour gagner plus.
Les femmes et les hommes de ce pays seraient donc, à leur insu, étouffés par les droits censés les protéger…
Il en serait de même des lois qui régissent le licenciement: une entrave au plein emploi.
Les salariés, convertis aux mérites de la flexibilité, et submergés d’opportunités de réorientation professionnelle, aspireraient à pouvoir plus facilement quitter leur emploi, et s’affranchir de carcans protecteurs.
"Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement". Jean Capdeville n'en a cure, il a inversé la proposition, apprivoisant la lumière en la canalisant, en lui donnant des aires de jeu improbables par une alternance de mats profonds, insondablement neutres, et de paysages en reliefs destinés à la capter, à dessiner ubacs et adrets, miroirs et puits. Ca et là, un soleil noir dépose ses éclats d'or sombre: des croix, des griffonnages, des spirales. Parfois les signes se rejoignent et les mots se lèvent, comme aubes d'autre galaxie pour célébrer les noces de la peinture et de la poésie. Nous sommes mis face à nous-mêmes parce que nous sommes en présence d'un très grand peintre." Maurice Halimi in Catalogue de l'exposition.
Du 14 juin au 20 août
Couvent des Minimes
Les 13 ex-collaborateurs de la Maison de l'Emploi de Perpignan se sont-ils vus proposer une "offre raisonnable d'emploi" ?
Ce 1er trimestre 2008 les créations d’emploi ont été trois fois moins nombreuses qu’au premier trimestre 2007. Selon l’INSEE, le nombre de chômeurs inscrits à l’ANPE est en augmentation de 8000 personnes.
La pyramide des âges explique largement cette baisse statistique du chômage en France. 734 000 personnes ont fait valoir leur droit à la retraite en 2007 contre moins de 600 000 en 2006.
Le nombre de retraités augmente, le nombre de chômeurs aussi … mais les statistiques du chômage baissent !
De plus, on peut se demander si la pression exercée sur les chômeurs n’a pas un impact sur l'inscription des demandeurs d'emploi.
Dans notre région, et dans le sud de la France globalement, le nombre de créations d'entreprises dans les secteurs du bâtiment (sous traitance de grands groupes), des services à la personne et services aux entreprises est positifs. Avec trois bémols cependant:
- beaucoup de ces entreprises ont une durée de vie courte
- les emplois créés sont souvent des emplois précaires (saisonniers, Intérim, CDD)
- les contrats aidés représentent une bonne part des emplois créés (privés et publics).
Tous secteurs confondus, une offre sur deux de l'ANPE est un emploi précaire.
C’est dans ce contexte de moindre qualité des emplois proposés que le gouvernement a déposé un projet de loi organisant un nouveau système de sanctions à l’encontre des demandeurs d’emploi qui refuseraient une « offre valable d’emploi ».
Le but de la manœuvre, réduire le niveau d’exigence des chômeurs au fil du temps:
> durant les 3 premiers mois : le demandeur est en droit de n’accepter que des emplois s’inscrivant dans son projet professionnel, rémunérés au niveau de son salaire antérieur, situés à proximité.
> durant les 3 mois suivants : le demandeur est tenu d’accepter tout emploi « compatible » avec ses qualifications, dans la même zone géographique, rémunéré au moins à 95% du salaire antérieur.
> après 6 mois, le demandeur doit accepter toute offre compatible, rémunérée à 85% du salaire antérieur, dans un rayon de 2 heures de temps de transport quotidien.
> au-delà d’1 an, l’exigence de rémunération est ramenée au niveau de l’allocation chômage, soit 57,4% du salaire antérieur.
La réforme vise bien sûr à diminuer les dépenses de l’assurance chômage. Mais plus idéologique encore, elle vise à augmenter le niveau de main d’œuvre disponible à moindre coût.
Pour le gouvernement UMP, la baisse notable des salaires attendue devient facteur de compétitivité des entreprises françaises.
Au final, le demandeur d’emploi est une variable d’ajustement de l’économie française et c’est sur lui seul que pèse la responsabilité de sa réinsertion professionnelle ! Nous sommes loin du modèle danois qui n’a pas eu besoin d’inscrire dans le code du travail « l’offre raisonnable d’emploi » pour rééquilibrer son marché de l’emploi.
Qu’on se rassure, les demandeurs qui n’accèderont qu’à des emplois mal rémunérés pourront prétendre, à terme, au RSA !
Merci Monsieur Sarkozy. Merci Monsieur Alduy. Comme disait l’autre, les promesses électorales n’engagent que celui qui les écoute. Le fameux «travailler plus pour gagner plus» devient pour de nombreux demandeurs d’emploi un «travailler plus pour gagner moins» ?
Contrairement à ce qu’elle avait annoncé (la main sur le cœur) le 19 mai dernier dans le cadre de la réforme pénitentiaire, Rachida Dati renonce à l’objectif de cellule individuelle normalement prévu par le Code de procédure pénale.
A l’heure actuelle, l’administration pénitentiaire ne dispose que de 20.000 cellules individuelles dans ses maisons d'arrêt pour 43000 personnes. Les prisons françaises n'ont jamais été aussi pleines depuis la Libération avec 63.645 détenus au 1er mai, pour une densité carcérale de 125%, taux largement au-dessus de la moyenne européenne.
A Perpignan, en ce début du mois de juin, le taux de surpopulation atteint 230%. Des détenus dorment à même le sol. C’est inacceptable pour les personnes incarcérées, pour les familles et pour le personnel pénitentiaire. Conçu il y a plus de 20 ans, l’extension du bâtiment doit être envisagée pour augmenter la capacité d’accueil et rendre ainsi leur dignité aux détenus.
Nous ne devons pas renoncer au droit à la cellule individuelle. Les parlementaires UMP doivent obtenir les moyens nécessaires pour que l’administration pénitentiaire puisse se soumettre à cette obligation.
Face à cette situation explosive de surpopulation carcérale, il est urgent que le gouvernement réoriente sa politique pénale, fortement durcie ces dernières années.
Lire le communiqué de presse du Syndicat de la Magistrature.
Téléchargement communique_loi_penit.pdf
Communiqué du Planning Familial:
Comme pour beaucoup la décision rendue par le TGI de Lille d’annuler un mariage au motif du mensonge d’une femme sur sa virginité nous scandalise et nous inquiète.
Elle nous scandalise en ce qu’elle érige au rang de « qualité essentielle » la virginité des femmes, cette règle d’un autre âge, purement et simplement discriminante. C’est tout simplement une attaque frontale au droit des femmes à disposer librement de leur corps.
Elle nous scandalise par la jurisprudence possible induite par ce jugement. Les conséquences en seraient désastreuses pour les droits des femmes.
Nous sommes inquiets de constater qu’aujourd’hui, en France, dans notre pays, certaines applications des dispositions du code civil peuvent conduire à une atteinte à la dignité des femmes. Ce jugement sans précédent donne raison aux pressions, aux violences familiales et conjugales exercées sur les femmes. Le MFPF considère que ce contrôle sur le corps des femmes constitue une violence fondamentale. Nous affirmons notre solidarité à toutes les femmes obligées de mentir et de se justifier, tiraillées entre une légitime envie de modernité et sous le boisseau d’un archaïsme patriarcal hors d’âge.
Nous attendons de l’Etat qu’il affirme sa laïcité et qu’il soit garant de l’égalité entre les hommes et les femmes en éliminant des divers codes toutes les dispositions qui porteraient atteintes à cette égalité. Notre société doit résolument se tourner vers demain et garantir l’absence de discrimination de l’un ou l’une de ses membres, c’est un enjeu démocratique.
Agnès LANGEVINE, Présidente du MFPF 66.
Dans le cadre de mes nouvelles fonctions de président de la commission «Affaires européennes» du conseil général , j’ai participé le 6 juin dernier à la commission régionale de programmation qui examinait les projets FEDER Développement urbain.
Le programme opérationnel «compétitivité régionale et emploi», FEDER, comprend une mesure dédiée aux projets de territoire, dotée d’une enveloppe de 20 M€.
La partie urbaine de cette mesure, gérée par la méthode d’appel à projets, doit favoriser l’émergence de projets intégrés et durables. Portés par des communautés d’agglomération, ces projets visent l’inclusion économique et sociale des quartiers sensibles.
Perpignan, nous le savons, souffre d’un fort taux de chômage dans les quartiers abandonnés par l’actuelle municipalité et le retard en matière d’investissement structurant y est considérable. Il n’était pas déraisonnable d’obtenir des financements européens à la hauteur de l’enjeu. 2 dossiers ont été déposés : l’Archipel des théâtres et Désenclavement culturel du quartier Saint-Jacques. NON ELIGIBLES, ont statué les experts de l’Etat et de la Région.
Amateurisme ou désinvolture ?
A l’heure d’une compétitivité accrue des territoires, Perpignan loupe une fois encore le train du développement économique et social. Les agglomérations de Montpellier, de Nîmes-Alès et de Béziers-Narbonne ont elles su convaincre*.
Le département s’enfonce dans l’isolement territorial et aucune stratégie n’est déployée. Pourtant, les opportunités sont là, les financements également … manquent les projets !
Si notre sénateur a besoin d’un coup de main ferme, il peut me contacter au 0468858585. Une équipe est prête à travailler.
* les 3 projets éligibles
- Agglo de Montpellier : projet de développement social et durable du cœur de l’agglomération.
- Nîmes-Alès : projet d’accessibilité et de mobilité structurant pour les bassins de vie.
- Béziers-Narbonne: développement urbain de la Narbonnaise. Le cœur d’agglomération (Béziers) à la conquête du développement urbain. Il est important de noter que par lettre du 6 mai 2008, les communautés d’agglomérations de Béziers et de Narbonne prévoient de construire un projet commun à partir notamment de leurs dossiers respectifs.
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